Je suis convaincue que la citation ci-dessous vous est familière :
« Lorsqu’il est question d’avenir, on rencontre trois types de personnes : celles qui laissent les choses aller, celles qui font bouger les choses et celles qui se demandent ce qui s’est passé. » – John Richardson Jr.
Toutefois, j’ai toujours été persuadée qu’il n’y avait que deux types de personnes : les victimes et les vainqueurs. Soit vous façonnez votre vie afin que celle-ci soit passionnante et excitante (le vainqueur), soit vous demeurez passif et laissez les choses aller, en espérant que vous vous en sortirez (la victime). En tant que vainqueur, vous allez de l’avant, ignorant ou surmontant tous les obstacles se présentant à vous, vous cherchez toujours à aller plus haut. Par contre, si vous êtes une victime, vous devrez vivre avec tous les imprévus que la vie vous apportera, et vous finirez par être emporté par le courant.
Donc, il n’en revient qu’à vous de décider si vous souhaitez être un vainqueur ou une victime. Je ne porterai aucun jugement… puisque nous jouons toujours les deux rôles. Si vous êtes un génie créatif « perdu dans les broussailles », un adulte aux prises avec le TDAH, un artiste, un auteur ou un entrepreneur, je dois vous avouer que mon mari et moi sommes facilement capables de nous identifier à votre expérience de vie. Nous avons tous deux été victimes de son TDAH.
Nous avons dû affronter tous les obstacles qu’un couple peut rencontrer. Nous nous sommes entre autres chicanés au sujet de la répartition des tâches ménagères, au sujet de sa façon de conduire, au sujet de son impulsivité et au sujet de ma tendance à toujours le « picosser ». Je ressentais un sentiment d’insécurité, et notre famille tout entière se retrouvait souvent déstabilisée lorsque Duane quittait son emploi, alors qu’il sentait qu’il était sur le point de se faire renvoyer. Puis, il nous faisait traverser le pays en entier (aller-retour) afin de trouver l’emploi « parfait ».
Les problèmes financiers causés par ses achats compulsifs, et sa tendance à oublier de payer les comptes à temps, n’ont fait qu’amplifier ce sentiment d’insécurité. La voiture brisait parce qu’il avait oublié d’apporter les réparations nécessaires, et de mon côté, je n’avais pas l’énergie d’ajouter une tâche de plus à celles dont je m’occupais déjà. Chaque nouvelle journée était une véritable bombe à retardement.
Il y a quatorze ans de cela, je pensais sérieusement divorcer mon mari atteint du TDAH. La seule raison pour laquelle je suis restée avec lui était son sens de l’humour particulier et parce que je croyais qu’il était comme un diamant enfoui (très, TRÈS) profondément! Maintenant, nous sommes plus amoureux que jamais. Nous avons surmonté nos problèmes financiers, nous avons appris à travailler ensemble en tant que couple, et Duane a compris qu’il était beaucoup plus facile de transformer l’emploi que l’ont choisit en un emploi de rêve (en fait, il s’agit probablement de la seule façon d’avoir l’emploi parfait).
Qu’est-ce qui a changé pour nous?
L’autre soir, Duane et moi discutions au sujet de ce qui s’était présenté à nous en premier : un changement d’attitude (qui était, disons-le, pratiquement absente), ou bien une meilleure vie (une relation de couple plus agréable, ainsi qu’une sécurité d’emploi et financière). Est-ce que nous avions une meilleure attitude parce que les choses allaient mieux, ou bien les choses allaient-elles mieux parce que nous avions une nouvelle attitude? Nous en sommes venus à la conclusion que nous avions commencé par avoir une meilleure attitude envers la vie. En effet, ce n’est que lorsque nous avons décidé que nous valions plus que ce que nous étions que nous avons réussi à prendre notre vie en main, à en avoir le contrôle. C’est d’ailleurs cette idée qui nous a amenés à faire des choix et à agir afin de connaître le succès. Et si nous n’y avions pas cru en premier lieu, nous n’aurions jamais eu le courage de passer à l’action!
Nous nous sommes ainsi créé, et nous progressons toujours, vers une vie que nous aimons. Nous avons investi beaucoup, et ce, même lorsque nous n’avions pas les moyens financiers pour le faire.
Est-ce que ce fut facile? Non… et oui. (Je sais que je devrais dire Oui et Non, mais je suis plutôt non-conformiste.)
Ce fut difficile.
Ce n’était pas une situation facile lorsque les créanciers nous appelaient pour avoir leur argent, et ce n’était pas plaisant de ne pas avoir d’argent pour s’amuser un peu! Par contre, nous avons fini par comprendre que si nous n’étions pas prêts à mettre les petits plaisir de côté pendant un certain temps, nous devrions sacrifier beaucoup plus : l’avenir que nous pourrions avoir. C’est alors que nous avons pris la décision de créer un système qui nous permettrait de gérer, puis de payer nos dettes (et non, nous n’avons pas fait faillite) : nous avons coupé les dépenses (restaurant, spectacles, etc.) et nous avons trouvé des moyens de nous amuser sans que cela nous coûte trop cher.
Nous devions défendre notre plus jeune fille auprès de l’école (elle est atteinte du TDAH et a des difficultés d’apprentissage), et notre plus vieille requérait notre attention. Alors que Duane et moi travaillions tous deux à l’extérieur, nous avons rapidement compris que lorsque nous prenions des engagements envers notre avenir, nous communiquions mieux, et il était beaucoup plus facile de gérer toutes les tâches reliées à la maison lorsque nous le faisions en équipe. Cela nous permettait ainsi d’offrir un meilleur climat familial à tous.
Nous avons dû faire plus (beaucoup plus!), mais il me faudrait écrire un ivre ou un téléroman pour pouvoir tout vous raconter… Un jour, peut-être! ?
Mais ce fut également facile.
Avec les nouveaux espoirs que nous avions fondés en nous, avec la nouvelle vision que nous nous étions créée, et avec notre nouvelle attitude, qui découlait de notre « lavage de cerveau » imposé, nous avions désormais beaucoup plus de facilité puisque nous savions que les obstacles n’étaient que temporaires… nous agissions afin de pouvoir nous sortir de notre vie médiocre!
L’espoir, lorsque appuyé par des actions, était, et est toujours, un aphrodisiaque fantastique. Je vous propose donc de chercher le diamant qui est bien enfoui en vous, de trouver le génie créatif qui sommeille en vous, je vous invite à prendre les guides et à vous créer la vie dont vous rêvez, une vie qui mettra à profit vos forces et vos passions.
Comment puis-je l’utiliser maintenant?
Choisissez une chose que vous souhaiteirez changer. Par exemple, disons que vous aimeriez que le commis-vendeur du magasin soit plus agréable avec vous. Plutôt que de subir son impolitesse, souhaitez et croyez que le commis sera agréable. Ayez un point de vue différent. Il n’est pas impoli, il essaie tout simplement de vous servir le plus efficacement et rapidement possible. Il n’est pas intentionnellement froid et peu accueillant. Maintenant, croyez ce point de vue et agissez en conséquence. Plutôt que de lui lancer un regard furieux, souriez-lui et remerciez-le de son service si rapide. Si vous souhaitez pousser l’expérience un peu plus loin, dites-lui que vous aimez venir à ce magasin puisque le service est toujours rapide et efficace (ce qui est vrai… mais vous auriez seulement aimé qu’il le fasse avec le sourire!)
Quel est l’investissement à faire? Vous devez admettre que vous aviez probablement tort et que le commis n’était pas impoli. Et quel est le résultat possible? Vous cessez d’être la victime et vous devenez le vainqueur. De plus, il y a de fortes chances que vous receviez un service hors pair ainsi qu’un accueil chaleureux (cette fois-ci et toutes les autres fois où vous retournerez à ce magasin!)
Bonjour, j’ai découvert que j’ai le syndrôme du TDA sans hyperactivité. J’ai 48 ans et je sens que je dois changer d’emploi, mon patron me dit que nous devons avoir l’aide des Ressources humaines et que le service dans lequel je travaille est plutôt exigeant compte-tenu de ce que je peux fournir comme résultat. C’est assez gênant, il ne sait pas ce que je viens de découvrir mais je crois qu’il veut percer le mystère et j’ai peur d’être mise à la porte. Je ne sais pas trop comment réagir, pour le moment je dis que je comprend que je peux avoir certaine lacune mais sans plus. Comment quantifier pour lui le rendement que je donne par rapport à d’autres qui ne font pas le même travail… je voudrais bien trouver l’endroit où je serais performante sans trippler d’efforts… car l’air de rien je suis toujours en train de forcer pour donner le plus possible et cela en faisant toujours quelques erreurs ici et là. Ça devient décourageant. Pouvez-vous m’aider ? Et comment ?
Johanne